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L’air était collant

Publié le | mercredi 2 juillet 2014 | Commentaires fermés sur L’air était collant

L’air était collant dans ce 2 juin paresseux. J’étais dans ma voiture, me demandant quand le feu rouge allait passer au vert. Il y avait une file de gens qui attendaient un bus. On aurait dit une mise en scène : un adolescent boutonneux qui tenait un petit doigt en l’air enfermé dans un bandage démesuré, une femme dans un short en jean élimé qui laissait tous ses tatouages s’échapper, un touriste japonais relié aux fils de son iPhone, un grand-père bedonnant et une mouette qui, pour nourrir ses caries j’imagine, s’acharnait sur ce que devait être un reste de chewing-gum.

Le feu s’est mis au vert et j’ai tourné à droite. J’ai roulé sous le smog de cette journée beige. Vers l’est… Lire la suite

Souvenir de Saint-André-Avellin…

Publié le | mardi 1 avril 2014 | Commentaires fermés sur Souvenir de Saint-André-Avellin…

Merci à Daniel Bonner pour la photo !

19 novembre, soirée de poésie saisonnière…

Publié le | lundi 11 novembre 2013 | Commentaires fermés sur 19 novembre, soirée de poésie saisonnière…

Toutes les infos ici !

3 novembre au Labo !

Publié le | dimanche 3 novembre 2013 | Commentaires fermés sur 3 novembre au Labo !

Une libellule bronze sur la corde à linge

Publié le | dimanche 25 août 2013 | Commentaires fermés sur Une libellule bronze sur la corde à linge

Ce matin me découvre un peu engourdi.  Je me souviens qu’hier, dans son épisode, Marie Ingalls est devenue aveugle pendant que je mangeais des crêpes au sirop d’érable… ça ma marqué ! (Saison 4, épisode 22.)
Une libellule bronze sur la corde à linge. Sous ses pattes les serviettes se déshydratent.
Le café fume, la journée s’annonce chaude et sage.
Des toasts, il ne reste que les miettes…

J’ai envie de faire un milliard de choses différentes.
Si je ne me décide pas, je ne ferai rien.

Bon ! À l’attaque !

Festival de Saint-Ambroise : prise 3 !

Publié le | mercredi 21 août 2013 | 2 Commentaires

Prise 3 ? À vrai dire, ce n’est pas tout à fait exact…
Cette année, je n’étais pas participant, je fus en quelque sorte un bénévole auto-parachuté-volontaire, je l’ai donc vécu sous un autre angle. (En clair, j’ai donné un coup de main à la coordonnatrice technique du festival, qui se trouve être ma femme… ;-))
Avec, je le concède, un petit pincement au coeur (quand même !) de ne pas pouvoir monter sur la scène pour y pousser la chansonnette. Enfin, mis à part pour faire « le crabe », c’est à dire : servir de cobaye durant les répétions afin de permettre aux cameramans de faire leurs balances de blancs.
Heureusement que j’avais « fait le plein » la semaine précédente lors du Festival de la chanson des Laurentides ! Lire la suite

Festival de la chanson des Laurentides… Jour 4 !

Publié le | jeudi 8 août 2013 | 6 Commentaires

Le festival de la chanson des Laurentides bat son plein ! Une quatrième journée qui s’achève déjà…

Je voudrais avoir plus de temps pour écrire cependant les journées filent et je n’arrête pas une seconde, sauf bien sûr, pour aller me perdre au milieu des arbres ou aller saluer la rivière paresseuse (qui a l’air si inoffensive en été alors qu’à la fin de l’hiver, incorrigible fugueuse, elle quitte son lit…)
Quelques fois, il y a des extra-terrestres en Kayak, vêtus de fluo, qui glissent sur son dos en parlant fort, en bousculant le silence et en piétinant les algues. Lire la suite

1ère édition des Labofolies ! Le 20 juin !

Publié le | samedi 1 juin 2013 | Commentaires fermés sur 1ère édition des Labofolies ! Le 20 juin !

Le 20 juin, au Labo, j’aurai le plaisir de partager la scène avec Nilem !

Infos : https://www.facebook.com/events/168886343278313/

Dans le fond de mes yeux…

Publié le | mercredi 24 avril 2013 | Commentaires fermés sur Dans le fond de mes yeux…

Dans le département d’ophtalmologie de l’hôpital Notre-Dame de Montréal, on en voit de toutes les couleurs !

Des distributrices de désinfectant pour les mains montent la garde à chaque porte. Je les ai comptées : plus de 30 dans le couloir principal ! On dirait des répliques des statues de l’île de Pâques clouées au mur. Je me suis demandé combien il y en avait dans tout l’édifice… J’imagine qu’il doit y avoir une équipe chargée de les remplir. Mais qui les vide ? Durant mes deux heures d’attente derrière mes pupilles dilatées par les gouttes qu’une infirmière a jetées dans mes yeux, je n’ai vu personne s’en servir. Personne. S’il il y avait des araignées, ces distributrices seraient vêtues de leurs toiles.

J’attends dans la salle d’attente bleue. Pour la trouver, il m’a fallu marcher le nez au sol en suivant de petites flèches bleues, elles aussi, collées méticuleusement sur le lino par quelqu’un qui devait sûrement porter une salopette bleue. Il y en a tellement de ces petites flèches, qu’on pourrait aisément trébucher dessus si on ne fait attention ! Je suis curieux de savoir où menaient les rouges…

On m’a fait lire des lettres sur un mur. Elles devenaient de plus en plus petites… Comme si elle s’enfuyaient en courant. L’infirmière a arrêté l’exercice lorsque j’ai commencé à confondre les « C » avec les « G ». Ensuite les gouttes, le docteur voulaient me regarder droit dans les yeux.

Mes yeux se sont gavés de la lumière des néons. J’étais aveugle ! Impossible de terminer mes mots croisés ! La perception des distances était faussée, c’était comme si j’avais un filtre rose sur l’oeil gauche et un filtre vert sur celui de droite ! Après dix minutes de macération, j’avais l’impression qu’on avait remplacé mes globes occulaires par deux grosses balles de tapioca !

Le docteur m’a dit que j’avais de belles rétines…

 Ah bon…

Préproduction de l’album, enregistrement du piano et de la contrebasse !

Publié le | mardi 12 mars 2013 | 2 Commentaires

main_Cath

Me voici arrivé au terme du second jour d’enregistrement… Nous sommes passés à travers 7 chansons !

Il y eut pourtant quelques embûches. Nous avons bien vite découvert que le piano était trop haut. On vérifie : le LA est perché en haut de son immeuble de 442 Hz et ricane. Au début, je me suis demandé si il allait se jeter dans le vide, ou du moins de deux étages, si Catherine lui jouait une chanson triste. Je déchantai rapidemment. Un Bösendorfer, c’est têtu, c’est bien connu ! Catherine était prête à appeler un accordeur sur l’heure du dîner (pendant que l’on dégustait des falafels sauce anti-vampires)… quand même ! 😉

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